The Onion Project

 
« Je connaissais une femme qui n’arrivait pas à pleurer. Elle épluchait les oignons de tous les habitants de son village parce que, me disait-elle, « j’ai besoin de pleurer ». J’ai eu l’idée alors de construire un mur d’oignons sur lequel chacun pourrait venir pleurer en les épluchant car je pense que les larmes doivent  laver le monde de nos passions négatives . »
André Bristlecone


Conçu en 1935 par André Bristlecone, Le Projet Oignon, consistait à élever des murs recouverts d’oignons dans des « T.P. », « Trauma Point » ou « endroits traumatisés » (des lieux qui contiennent la mémoire d’un événement passé douloureux). Il souhaitait  ainsi aider les habitants à pleurer tout en visualisant les traces de cet événement.

Les murs d’oignons dans le monde

On répertorie à ce jour une demie douzaine de murs d’oignons à travers le monde :
-       En France, à Bettelheim en Alsace. Pour les victimes du siège de la ville durant la débâcle allemande de 1918.
-       En Ouganda, à Kishgan. Pour les victimes de sécheresse de 1957 qui a fait décimé presque entièrement la région.
-       Aux Etats-Unis à Seattle. Pour les 16 victimes du KKK de la nuit du 11 octobre 1957.
-       En Suisse, à Berne en collaboration avec le marché aux oignons http://www.myswitzerland.com/fr/le-marche-aux-oignons-a-berne-be.html
-    Aux Etats Unis, das le Patapsco Valley State Parc, en mémoire du massacre des Indiens de Pennsylvanie. 


Vous aussi, dans la poursuite de l’œuvre de Bristlecone, vous êtes invités à créez un mur d’oignon dans votre commune. Renseignements : marieo.viney@gmail.com

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